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Avoir un marketing joyeux : le secret d’un succès durable

  • avrocourt
  • 10 août
  • 6 min de lecture

Tu n’as pas créé ton activité pour passer tes journées à « pousser » des posts… et pourtant, la réalité entrepreneuriale est là : tu passeras souvent plus de temps à marketer et à vendre qu’à être avec tes clients. La clé, c’est d’avoir un marketing joyeux — un espace fun et fécond — afin de tenir dans la durée, rester authentique et créer les résultats que tu désires, sans t’épuiser ni te dénaturer. Cet article reprend fidèlement ce que tu partages dans l’épisode : perspectives, pièges, et façon de remettre le service au centre.

 

Pourquoi tu consacreras « beaucoup » de temps au marketing

 

La réalité qui pique (et qui libère)

 

À tous les niveaux de business, tu passes (et passeras) plus de temps à faire ton marketing et à vendre qu’à être avec tes clients. Nombre d’entrepreneures arrivent pleines d’élan, se projettent déjà avec leurs clients, mais ont sous-estimé le travail nécessaire pour rencontrer ces clients. C’était ton cas au début : tu résistais au marketing, tu avais « décidé » ne pas l’aimer. Aujourd’hui, même avec une entreprise prospère, tu y consacres chaque jour beaucoup de temps — plus qu’à tes débuts — parce que c’est nécessaire si l’on veut rencontrer plus de clients… et cultiver l’authenticité.

 

Déléguer ? Oui… mais sans abandonner ta voix

 

Tu as tenté de déléguer des pans de marketing ; cela n’a jamais créé l’expérience et les résultats désirés, et tu es revenue à une pleine responsabilité de ton marketing. D’ailleurs, même tes mentors très avancés gardent la main : ils écrivent leurs posts, font leurs lives, transmettent leurs messages, envoient leurs mails — y compris dans des périodes intenses. Ta voix reste l’actif le plus magnétique : c’est elle que ton audience vient écouter.

 

Avoir un marketing joyeux : fun ET fécond

 

Fun pour tenir dans la durée

 

Le marketing n’est ni un one-shot, ni un sprint, ni même « juste » un marathon : c’est ton chemin de tous les jours. Pour y rester fidèle, tu as besoin de plaisir : que ce soit joyeux et agréable, pour durer. Quand tu réconcilies ce quotidien avec l’envie — plutôt que de le subir — ta création s’allège et ton message respire.

 

Fécond pour créer des résultats

 

Tu ne « fais » pas du marketing pour faire : tu le fais pour créer des résultats différents. Les émotions qui entourent « marketing » et « vente » viennent de perceptions ; or ces deux espaces sont incontournables si tu veux un business prospère, durable et épanouissant. Ta mission ici : changer ta perception pour aimer ce volet-là de ton entreprise et t’y dédier vraiment.

 

Les deux espaces qui cohabitent en toi

 

L’espace du business (tête, stratégie, objectifs)

 

Argent, croissance, revenus, rentabilité, résultats, objectifs, stratégies, temps et efforts : cet espace sain nourrit la pérennité de ton entreprise. C’est le territoire des verbes : recevoir, obtenir, générer, réfléchir, stratégiser. Mais focalisée uniquement là-dessus, tu risques la quête de perfection, la procrastination, la perte de joie : ton marketing se rigidifie, s’éloigne de l’authenticité et tu perds ta congruence.

 

L’espace des clients (cœur, service, contribution)

 

Ici, tu penses à eux : leur évolution, leurs désirs, leurs aspirations, leur satisfaction, et comment mieux les aider et les servir. Les verbes changent : donner, servir. C’est l’espace du cœur — celui que l’on imaginait au moment de se lancer. Mais s’y réfugier en rejetant l’argent, les objectifs et les décisions… peut conduire au sacrifice (travailler gratuitement, amertume, épuisement) et à la fuite des responsabilités de cheffe d’entreprise (leadership, stratégie, décisions courageuses). Les deux espaces sont nécessaires ; l’enjeu, c’est l’alliance.

 

Argent, valeur et portée : l’équation simple

 

L’argent vient de la valeur que tu crées et offres

 

Ton « sacré biz » a besoin d’argent pour respirer et vivre longtemps. Et l’argent vient simplement de la valeur que tu crées et offres ; la plus grande valeur naît du service, du cœur, de la connexion réelle avec tes clients. Quand tu perds la flamme, observe si tu t’es recentrée sur toi (obtenir, vite). Reviens à l’esprit de suffisance et à l’énergie du service.

 

Servir plus amplement (pas besoin de 100 000 personnes)

 

Tu veux plus d’argent ? Crée plus de valeur et offre-la plus amplement — à plus de personnes. Pas besoin de dizaines de milliers d’abonnés pour 10 clients ! Garde-toi du biais qui mélange taille d’audience et résultats. Et n’oublie pas la majorité silencieuse : ces personnes voient, reçoivent, mais ne « likent » pas. Elles existent — c’est un exercice de foi de se le rappeler — et elles comptent.

 

Quand l’ego « veut obtenir » : refaire basculer l’énergie

 

Lire les signaux autrement qu’avec les métriques

 

Exemple : tu publies un post que tu trouves génial… et il récolte « zéro » engagement. La frustration monte, avec l’envie de conclure que « les réseaux, ce n’est pas pour toi ». Dans l’énergie d’obtenir, tu regardes seulement les chiffres. Reviens aux humains : gratitude pour celles et ceux qui ont vu, et créativité pour servir autrement la même valeur (autre angle, autre façon).

 

L’« odeur » qui attire ou repousse

 

Ton état intérieur devient une odeur : impatience et manque repoussent ; enthousiasme et certitude attirent. On se souvient moins des mots que de la façon dont on s’est senti avec toi. Plutôt que chercher la « bonne phrase », prends soin de l’énergie dans laquelle tu parles — même si tes mots sont maladroits. Tu as même illustré ça dans ton réel « le repousse client ».

 

Rester dans le service : pratiques simples

 

Les trois questions du matin pour te préparer à avoir un marketing joyeux

 

Quand le manque tape à l’épaule, reviens au don. Chaque matin, pose-toi : Comment puis-je servir aujourd’hui ? Qui vais-je servir aujourd’hui ? Quelle valeur vais-je offrir aujourd’hui ? Ces questions simples changent ton attitude face à la journée. Elles t’aident à redevenir riche de ce que tu as à donner… maintenant.

 

Lancer sans drame (et tenir le cap)

 

En lancement, jour 3, une seule vente sur l’objectif de 15 ? L’envie de renoncer guette. Tu rappelles : ne plus y croire est une décision — et tu es peut-être à une heure de l’explosion des ventes. Reste dans le service : te montrer, connecter, partager. Les « non » et les objections doivent glisser comme sur les plumes d’un canard. On s’attache souvent à des hypothèses (plus rapide, plus facile) ; si elles étaient erronées, on ajuste.

 

Avoir un marketing joyeux dans la vraie vie

 

Le podcast : la chaîne de création… et sa vérité

 

Ces épisodes si riches : des heures (des jours !) de travail pour créer, communiquer, poster, diffuser. Oui, tu avais sous-estimé le temps et l’énergie nécessaires. Nourrir des pensées du type « je devrais être plus loin » pousse à arrêter ; reconnaître l’erreur d’estimation permet de réajuster l’énergie et de revenir au service — notamment pour celles et ceux qui ne peuvent pas (ou ne veulent pas) entrer dans tes accompagnements.

 

Déléguer sans se déposséder

 

Tu l’as constaté : déléguer « entièrement » le marketing dégrade l’expérience et les résultats. Beaucoup délèguent des pans ; mais la voix reste difficilement déléguable. Dans les périodes intenses aussi, tu assures et assumes. C’est ce maintien de présence qui nourrit la cohérence et l’authenticité de ton message.

 

Dévotion plutôt qu’extraction

 

Quitter la folie du « scaling » extractionniste

 

Tu opposes un business d’extraction (plus, plus vite, avec moins) à un business de dévotion. La dévotion n’est ni sacrifice ni renoncement ni pauvreté ; c’est engagement avec foi, avec effort, persévérance et constance — en acceptant que le timing réel ne soit pas celui qu’on avait imaginé contrôler. Tu l’as vécu : quitter la course n’a pas diminué tes ambitions, mais a transformé ton marketing et ta vente en un jaillissement plus naturel.

 

Une expression qui redevient naturelle

 

Le marketing cesse d’être une injonction pour redevenir espace de création, d’expression et d’expansion. On va et vient entre les casquettes : parfois l’entrepreneure-stratège, parfois la femme de cœur. L’essentiel est de reconnaître de quel côté on penche et de réharmoniser quand c’est nécessaire.

 

L’écologie personnelle qui soutient tout

 

Prendre soin de la ressource n°1 : toi

 

Le business devient fatigant quand il n’y a pas d’espace de ressourcement. Tu es la ressource principale : prendre soin des besoins physiques, psychiques, émotionnels évite l’épuisement. L’énergie de connexion commence par la connexion à toi. C’est de là que tout parle — et que ton marketing garde sa densité humaine.

 

Entraîner son cerveau et ses émotions

 

Dans Sacré BIZ, tu découvres un lieu d’entraînement : pensées intentionnelles, émotions (joie, enthousiasme, certitude, confiance). De là, s’ouvrent de nouvelles possibilités : plus de visibilité, plus de rayonnement, plus de clients. C’est un espace pour expérimenter en sécurité, faire des essais, tâtonner, trouver sa propre recette et aimer… vendre.

 

Avoir un marketing joyeux, c’est réconcilier la tête et le cœur, le business et le service, l’ambition et la générosité. C’est accepter de remettre de la foi, de la constance et du détachement dans le processus, en gardant la main sur ta voix et ton énergie. Tu redeviens celle qui sert… et, de là, celle qui vend.

 

🎙 Pour aller plus loin, écoute l’épisode du podcast Entreprendre HORS des NORMES : « Comment avoir un marketing fun et fécond » — EP122.



Fleur rouge qui évoque le fait d'avoir un marketing joyeux

 
 
 

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